Un refus de crédit, ça peut arriver à tout le monde. Mais quand on a pas de CDI à présenter à son banquier, que l’on cherche un crédit sans emploi, ou que l’on soit dans une situation professionnelle inconfortable (intermittent du spectacle, en intérim ou au RSA) ces refus sont plus que fréquents. Il faut donc prendre son mal en patience et chercher les solutions qu’ils est possible de mettre en place pour changer ce sinistre destin. Elles existent, le tout étant de les connaître.
Un emprunt n’est pas gagné d’avance
Les banques regardent deux chiffres à la loupe avant de prêter de l’argent:
- Les revenus
- Le taux d’endettement
Ce n’est pas parce que vous n’avez pas été longtemps à l’école que votre banquier n’accèdera pas à votre demande : un emploi sans diplôme bien payé, ça existe ! Mais faire un crédit quand on est au RSA, c’est un autre débat, même chose quand on est fiché Banque de France (même s’il est toujours possible de faire un micro crédit social pour les interdit bancaire ).
Le crédit n’est pas un droit
Les banques signent avec qui elles veulent, raison pour laquelle pouvoir contracter un emprunt pour chômeur est un petit miracle. Non seulement elles ont le droit de refuser un crédit, immobilier ou autre, mais n’ont pas à en donner la raison.
C’est la même chose pour les crédits à la consommation et les cartes de fidélité qui permettent de les obtenir (ce n’est pas entre les mains des magasins mais des organismes de finance).
C’est également le cas pour les découverts bancaires: rien n’oblige la banque à vous en consentir un.
Quelles sont les cause du refus de crédit ?
On les connaît toutes, et pas besoin d’avoir fait une grande école pour cela.
1. Être fiché BDF
La plus handicapante reste celle du fichage Banque de France, dans les fichiers FICP et FCC. Car avant de vous accorder un prêt, la banque va devoir les consulter, elle en a l’obligation dans l’intérêt du consommateur.
C’est une protection pour éviter de trop s’endetter. Un fichage FICP rend caduque la demande de prêt: l’obtenir relèverait du miracle, car cette inscription dénote des soucis pas si éloignés que cela pour rembourser une autre dette. Et si sur l’échelle des valeurs le fichage FCC reste moins contraignant, il n’empêche qu’il est lui aussi un boulet au pied de celui qui veut obtenir quelque chose de son banquier.
2. Avoir déjà eu des déboires bancaires (votre situation passée)
De mauvaises relations passées avec son établissement bancaire. Ne croyez pas que celui-ci a la mémoire courte, et même si de l’eau a passé sous les ponts et que vous avez changé de conseiller depuis, il y a forcément une trace informatique quelque part de vos déboires qui ressortira au moment de monter le dossier de prêt, entrainant le mot « refusé ». La banque a le droit de conserver ce genre d’informations pendant 5 ans, et elle ne se prive pas d’aller au bout du délai.
3. Votre situation financière actuelle
Si rien ne vous empêche techniquement d’emprunter, l’établissement financier va s’intéresser à vos revenus, ou à ceux de votre couple si vous empruntez à deux. Car celui-ci est frileux, et ne prendra pas de risques quant à la capacité de remboursement sur la durée, d’autant plus que les taux sont très bas. Il faudra donc montrer patte blanche et répondre à un questionnaire détaillé.
Selon les réponses, le client reçoit une « note » confidentielle. C’est à partir de celle-ci que la banque va dire ou ou non. Car non seulement il vaut mieux être en contrat à durée indéterminée, avec un bon salaire, mais l’emploi doit être stable pour rassurer l’organisme prêteur. Les fonctionnaires sont donc particulièrement en odeur de sainteté, à conditions qu’ils gagnent suffisamment.
Bon à savoir
Si une banque vous dit non, pas la peine de déposer une nouvelle demande 3 mois plus tard, à moins d’avoir une situation financière qui a énormément changé. Car il faudra argumenter. Si vraiment, c’est là et pas ailleurs que vous souhaitez emprunter et que le refus reste de mise, reste la possibilité de saisir le médiateur; Tout les établissements bancaires en ont un. Son avis est consultatif, mais il peut débloquer des situations pas toujours évidentes.
Les solutions et alternatives pour emprunter
Si vous n’avez pas de travail
Le refus ne doit pas vous désespérer, car après la pluie vient le beau temps. Ainsi, si vous êtes sans emploi, intéressez-vous aux avantages et réductions pour les chômeurs par exemple, ou aux aides financières de la CAF pour ne citer qu’elles.
1. Prêt CAF, aides et secours
Chaque CAF, selon les départements, a sa propre politique en la matière. Prenons ici l’exemple de la Caisse d’Allocations Familiales de Savoie.
Elle peut octroyer un micro crédit social pour équiper son logement, et même une subvention si la situation du demandeur l’exige. Comme bien souvent avec la CAF, c’est le quotient familial de l’allocataire qui va le rendre éligible à l’aide.
Celui-ci se calcule d’une façon simple: Ressources – Charges divisées par le nombre de personne qui compose la famille (celles qui vivent sous le même toit).
C’est toutefois à la Commission d’action sociale que revient le dernier mot. Les personnes en surendettement ne pourront y prétendre sauf si une procédure de redressement personnel a été lancée.
La demande se fait via un travailleur social. C’est lui qui va monter le dossier, le motiver, et qui sera en contact avec la CAF. Il est ainsi possible d’obtenir jusqu’à 800 euros par an par ce biais (pas plus d’une demande tous les 2 ans).
Il s’agit d’un prêt sans intérêt. C’est donc 2 bonnes nouvelles en une pour les familles qui ont un besoin urgent d’argent et qui se font refouler par les banques du fait de leurs faibles moyens. Avec ce prêt, elles vont pouvoir acheter de quoi meubler leur chez eux (chaise, table, lit, canapé) et l’équiper avec l’électro ménager de base (frigo, machine à laver, cuisinière).
Vous ne pouvez pas faire n’importe quoi
Attention : l’achat doit obligatoirement se faire auprès d’un pro, et on pas d’un particulier. C’est lui qui recevra directement l’argent de la CAF, charge à la famille d’envoyer la facture par la suite. Cette aide à l’installation peut même se transformer en subvention si la famille en question n’a pas les moyens de rembourser. Sinon, les mensualités seront au minimum de 15 euros par mois, sur 48 mois au maximum.
Cette aide est accessible aux allocataires qui entrent dans les critères (quotient familial de moins de 300 euros). Il faut avoir au moins 1 enfant à charge.
Bon à savoir pour les parents en garde alternée: Ils sont tous les 2 éligibles, à condition d’habiter le département de la CAF en question. Dans notre exemple, c’est la Savoie.
3. Pour trouver ou garder un emploi : l’ADIE
Même les demandeurs d’emploi ont droit à un petit coup de pouce. En fait, c’est surtout dans ces moments là qu’on peut en avoir besoin. Mais celui-ci ne sera pas pour faire un emprunt immobilier, mais en rapport avec l’emploi.
C’est l’association d’aide à l’insertion économique. Depuis 25 ans, elle met en place des crédits pour les demandeurs d’emplois qui veulent s’en sortir et qui ont besoin d’un peu d’argent pour cela. La demande se fait en ligne, directement sur le site de l’ADIE.
Montant
Le financement se situe dans une fourchette comprise entre 300 et 3000 euros, et concerne essentiellement l’emploi salarié (nous verrons par la suite pour la création d’entreprise). Parfois, un microcrédit permet de conserver son emploi, ou d’en trouver un. C’est par exemple le cas si on a besoin de passer son permis camion, de déménager, de se former, des exemple parmi tant d’autres. L’association intervient là où les banques ne veulent pas prêter.
Attention : il ne s’agit pas d’un prêt gratuit ni d’un crédit à taux zéro. Il faut donc pouvoir le rembourser. Au taux d’intérêt fixe viendra s’ajouter une contribution de solidarité, équivalent à 5% du prêt.
Pour créer votre propre entreprise : quel prêt demander ?
1. Encore l’ADIE
Et avec l’ADIE, elle ne connait pas la crise ! Le principe est le même que pour le financement pour garder ou trouver un emploi, sauf que dans ce cas là, la somme peut monter jusqu’à 10000 euros, à condition d’obtenir les primes régionales allant avec. Le prêt d’honneur, lui, ne va « que » jusqu’à trois mille euros, qu’il est possible de compléter avec le financement NACRE. Mais ici, on parle d’un taux à 0%, pour les deux.
Un petit pactole permettant de lancer sa boîte, en achetant des machines, du matériel, un véhicule ou du stock. Toutes les entreprises sont concernées, sans distinctions.
Les échéances sont perçues à terme échu à date fixe de chaque mois. Le montant de la première échéance sera majoré des intérêts effectivement courus entre la date de mise à disposition des fonds et la date de première échéance.
2. Les dispositifs NACRE et ACCRE
Ce sont d’autres aides pour les chômeurs qui se lancent dans la création d’entreprise, et ils vont en avoir bien besoin !
NACRE
Ce dispositif, appelé autrefois EDEN, permet de faire un emprunt à taux 0 et de se faire accompagner un temps pour maximiser ses chances de réussite. Pour un porteur de projet, qui n’a pas de fortune personnelle, c’est une bouée d’oxygène non dénuée d’intérêt. Tous les demandeurs d’emploi de + de 6 mis peuvent en faire la demande, ainsi que celui qui ne touche que le RSA.
Mais avant de faire sa demande, il faut quand même être assez avancé dans son projet professionnel. Celui-ci doit déjà être couché sur papier et approfondi, avec l’ébauche d’un plan de financement. Attention : le bénéficiaire de l’aide doit être majoritaire dans se société, c’est à dire qu’il doit détenir plus de 50% des parts.
L’aide est donc double :
D’abord au montage, avec un suivi et les conseils de spécialistes, puis grâce au prêt à taux 0 qui va permettre d’avoir le pied à l’étrier, avec ou sans le concours de l’ADIE (voir un peu plus haut). Ensuite, une fois l’entreprise lancée, il est également possible de bénéficier d’un suivi pendant un petit moment.
Il ne faut pas négliger l’accompagnement. Celui-ci permet notamment de se familiariser avec le business plan et d’en monter un qui tienne la route. C’est le document indispensable pour aller voir la banque par la suite.
A noter : l’aide NACRE fonctionne aussi pour les reprises d’entreprises, tout comme pour les créations. Son montant est entre 1000 et 8000 euros, et il faut décrocher le même montant dans une banque. L’obtention d’un prêt bancaire est l’assurance qu’un autre organisme dont s’est le métier croit également à votre projet.
L’ACCRE
Cette aide pour les chômeurs concerne également la création d’entreprise (ou la reprise). L’idée est d’exonérer les créateurs de presque toutes les charges sociales sur une base de 120% du SMIC pendant 1 an (3 ans pour les micro entreprises), afin de ne pas se retrouver plomber dès le début. La surprise, c’est quand on a passé la première année, mais là, c’est un autre débat…
Ceux qui touchent l’ARE, l’ASP, le RSA, l’ASS, qui ont entre 18 et 25 ans, 29 avec un handicap, qui crée dans un quartier prioritaire ou qui sont demandeurs d’emplois depuis plus de six mois peuvent déposer un dossier pour monter ou reprendre une entreprise, sachant que cela fonctionne aussi pour les auto-entrepreneurs. C’est le CFE qui gère les demandes.
Ne pas oublier de déposer son dossier au moment de l’immatriculation, ou pour les têtes en l’air, dans les 45 jours qui suivent, à condition de ne pas déjà avoir bénéficié de l’ACCRE dans les 3 années écoulées. C’est l’URSSAF qui rendra la décision finale. Elle a 30 jours pour le faire. Si aucune réponse n’arrive pendant ce délai, c’est que l’aide est accordée.
3. Le prêt d’honneur du réseau Initiative
Encore une source de financement pour celui qui se lance dans le monde de l’entreprise et dans la création de son propre emploi. Il s’agit d’un prêt d’honneur, sans intérêts, mais aussi sans garantie personnelle. Et quand on démarre, ça fait du bien !
Car comme son nom l’indique, l’honneur est basée sur la confiance, et il faut donc s’engager à rembourser, même en cas de difficultés financières. Car les prêts doivent être remboursés rapidement, en 5 ans maximum. Important : le prêt du réseau Initiative est fait à titre personnel, mais doit être affecté à l’entreprise pour s’ajouter aux fonds propres déjà existant. Plus ceux-ci sont importants, et plus l’enveloppe de la banque sera épaisse : elle a l’habitude de prêter à la hauteur des apports.
Comment ça fonctionne ?
Pour faire partie des heureux élus, il faut venir défendre son bout de gras devant un jury constitué de professionnels en activité, ou retraités mais avec des compétences financières importantes. Mais la plateforme, à Paris ou ailleurs, ne vous envoie pas dans la gueule du loup sans vous y avoir préparé.
Ainsi, des conseillers sont là pour vous aider à bâtir le meilleur plan de financement possible, et le business plan sur 3 ans afin d’épater au mieux le jury. Car la somme en vaut la chandelle : 8000 euros en moyenne, et il est possible de monter à 15000.
L’intérêt du prêt d’honneur, en plus de la somme d’argent qu’il constitue, va être de pouvoir s’en servir pour aller voir sa banque et emprunter plus. C’est bien connu, on ne prête qu’aux riches, donc plus vous en avez, et plus vous avez des chances d’en avoir. Ce prêt du réseau France Initiative est très bien vu des banquiers car les personnes qui vous l’ont octroyé sont de grands professionnels.
Crédit pour les intérimaires
Comment emprunter en étant intérimaire ? Car ne pas avoir de travail fixe, c’est déjà difficile pour payer un canapé en 3 fois, alors pour un emprunt… Le FASST est une association qui vient en aide aux intérimaires pour leur permettre d’accéder aux mêmes facilités qu’un salarié en CDI. Car des projets, tout le monde en a, et l’intérim peut très bien permettre d’enchainer les missions, donc les salaires.
Le FASST est là pour conseiller, mais aussi pour financer si besoin les intérimaires qui remplissent les conditions fixées : micro crédit, achat de voiture, immobilier… Si vous êtes dans cette situation, vous pouvez leur soumettre votre projet.
Microcrédit pour intérimaire
Ce n’est pas un prêt à la consommation, mais un petit emprunt qui doit permettre de rester en poste, ou de trouver une nouvelle mission. Il peut s’agir par exemple de faire réparer sa voiture en panne, ou de passer son permis pour aller travailler. Il faut fournir les documents venant étayer sa demande. Le microcrédit peut aller jusqu’à 5000 euros, avec un remboursement sur 3 ans.
1. Acheter une voiture
Bien souvent, on a besoin d’un crédit auto pour cela, que l’o souhaite investir dans du neuf ou dans de l’occasion. Tous les dossiers présentés par les intérimaires sont étudiés, avec un financement pouvant aller jusqu’à 12000 euros. Une assurance est également proposée dans le « package ».
2. Financer un projet
Une demande de prêt personnel peut avoir de multiples origines : il peut s’agir de son chez soi, de ses vacances, de frais de santé, faire face à des imprévus… Attention toutefois à ne pas vous retrouvez sur-endetté avec ce genre de crédit, dont le taux est toujours assez important par rapport à un crédit immobilier par exemple.
Il s’agit donc d’un mini prêt, compris entre 500 et 1600 euros, qu’il faut prendre pour un dépannage. Le prêt personnel, lui, va jusqu’à douze milles euros.
3. Acheter une maison
Ou un appartement. Alors oui, un intérimaire a aussi le droit de devenir propriétaire ! Sauf qu’avec ce statut, ce n’est pas évident de démarcher les banques. Le FASST a d’abord un rôle de conseil, puisqu’il officie en étroite collaboration avec un courtier qui comprend le problématique de ne pas toujours avoir le même employeur.
Il va donc mettre en place les solutions pour vous permettre de trouver l’emprunt qui vous correspond (à commencer par voir si le projet est possible). Devenir propriétaire est parfois une démarche de longue haleine.
A cela vient s’ajouter des solutions pour faire un prêt immobilier, via un prêt complémentaire de 10000 euros à un taux de 1% sur 10 ans. Attention : pour en bénéficier, il faut être en poste au moment de la demande, vouloir emprunter pour acquérir sa résidence principale, avoir une proposition de la banque et avoir travaillé au moins 1600 heures sur les 2 ans écoulés.
Ouvrir un compte bancaire avec le RSA : comment faire ?
Je vais vous donner quelques pistes afin que vous ayez vos chances de vous en sortir, même si les offres ne sont pas légions. Sachez quand même qu’une banque ne peut pas vous refuser une ouverture de compte sous le prétexte que vous touchez le RSA.
1.Privilégiez les banques avec peu de frais
Déjà que vous avez très peu de revenus, ce n’est pas pour les perdre dans les frais bancaires et les agios. Il y a des banques beaucoup moins cher que d’autres, à commencer par les banques en ligne. Faites un rapide comparatif des offres sur le net.
L’exemple de N26
C’est une banque en ligne totalement gratuite (même si vous n’avez pas accès à la CB et au chéquier) à condition de faire au moins 9 transactions par trimestre.
2. N’hésitez pas à vous éloigner des banques traditionnelles
Celles-ci ne sont pas les meilleures quand il s’agit de ne pas assommer leurs clients avec des frais. Pour une CB gratuite, mieux vaut voir du côté des banques en ligne. Ex Monabanq : coût du service – 2 euros par mois.
Attention toutefois : ces banques « nouvelle génération » imposent parfois un revenu minimal pour avoir accès aux services comme la carte bleue offerte. Il faut donc en trouver une sans cette condition de revenu.
3. Pourquoi ne pas opter pour « le compte sans banque » ?
C’est l’offre Nickel. Facile à ouvrir, quelques minutes suffisent dans un bureau de tabac. Il suffit de déposer 20 € pour ouvrir le compte. Vous avez alors accès à un RIB pour vos virements. Attention : les retraits et les dépôts sont payants.
interdit bancaire: comment toucher le RSA ?
Une banque ne peut pas bloquer votre RSA. C’est déjà une première (bonne) chose à savoir. Personne ne peut retenir les minima sociaux, même si vous avez des dettes. Par le passé, une banque c’est faite condamné pour ces agissements, autant dire qu’aucunes d’entre elles ne renouvellera l’expérience, suite à cette jurisprudence.
Dites le vous une bonne fois pour toute : votre RSA est insaisissable. Même chose pour les APL. C’est l’article L262-48 du code de l’action sociale et des familles. Si vos allocations sont bloquées et que la banque ne veut rien faire, portez plainte ! Et il n’y a pas d’histoire de compensation qui tienne.
Percevoir le RSA sans compte bancaire ?
Pour recevoir votre virement, il vous faut un compte. C’est pourquoi certains passent par le compte nickel (voir plus haut) pour aller plus vite.
Si vous êtes jeune (- de 30 ans) et que vous touchez le RSA, vous êtes le profil type de client pour cette ce compte sans banque (enfin ça, c’était vrai avant, c’est BNP Paribas qui a rachetée Nickel). C’est la banque pour petit revenu par excellence.
Le versement du RSA sur le compte d’un tiers est possible sous certaines conditions
Si vous préférez ne rien ouvrir à votre nom et passer par un 1/3, c’est aussi une possibilité, mais à certaines conditions :
- Cela doit être limité dans le temps : pas + de 4 mois.
- Personne ne peut vous la saisir (voir plus haut).
Il y a donc un monde sans le CDI, dans lequel on peut emprunter malgré tout, et c’est une bonne nouvelle !